Le cerveau traite les informations reçues des milliards de neurones interconnectés dans le système nerveux central de l'ensemble du corps et détermine comment le corps réagit. Les drogues dépresseurs sont ainsi nommées parce qu'elles ralentissent les fonctions du système nerveux central (SNC). C'est pourquoi elles sont parfois appelées “dépresseurs”.
Bien que partageant certains effets communs, les substances dépresseurs ne sont pas chimiquement identiques. Elles incluent des drogues aussi diverses que l'alcool, les barbituriques, les benzodiazépines, les z-drugs (par ex. Zolpidem, Zopiclone), la méthaqualone (par ex. Quaalude), les opiacés et les opioïdes. Toutes ces drogues, dont les effets varient respectivement de la désinhibition, à la sédation et à l'induction du sommeil (hypnotiques), à la tranquillisation et à l'analgésie (antidouleurs), ont un potentiel significatif de dépendance et d'addiction, et toutes entraînent un syndrome de sevrage (avec divers degrés d'inconfort, de risque et de symptômes de sevrage) que le traitement de l'addiction doit pleinement prendre en compte.
Avec l'exception des opiacés et des opioïdes, le sevrage soudain de la dépendance à toutes les drogues énumérées ci-dessus est potentiellement fatal. La sécurité des patients est donc la priorité absolue. Le sevrage des drogues dépresseurs de dépendance nécessite une gestion médicale étroite, telle que celle fournie par un centre de traitement de l'addiction de luxe comme la Clinic Les Alpes. En fonction du degré de tolérance établi, il peut falloir un certain temps pour se défaire des drogues comme les benzodiazépines en particulier. L'encouragement, le soutien psychologique et les thérapies complémentaires divertissantes seront nécessaires pour maintenir la motivation.
Tout en s'appuyant sur des protocoles éprouvés pour suivre une désintoxication médicalement supervisée d'un dépresseur particulier, il est important pour l'équipe pluridisciplinaire de ce centre de réadaptation de luxe d'avoir une vision claire de chaque individu dans son ensemble. La situation de vie de la personne, son historique de dépendance, le degré de tolérance aux drogues dépresseurs et les problèmes identifiés, tels que les traumatismes, seront pris en compte en relation avec leur santé mentale et physique plus large. Tout antécédent de surdose devra être soigneusement évalué.
L'équipe cherchera à identifier les facteurs qui ont pu contribuer à l'apparition ou à la perpétuation de la dépendance aux dépresseurs. Par exemple, si l'insomnie a initié l'utilisation de benzodiazépines ou de barbituriques, des alternatives saines pour traiter les troubles du sommeil et l'hygiène du sommeil seront proposées. Le même processus s'appliquera si le soulagement de la douleur a joué un rôle dans l'apparition d'une dépendance aux opioïdes. Parfois, les individus peuvent abuser de l'alcool ou des benzodiazépines pour soulager les symptômes d'une maladie mentale non diagnostiquée telle que la dépression et/ou l'anxiété ou un trouble bipolaire, ce qui nécessitera une évaluation psychiatrique et peut-être des médicaments sur ordonnance. Cela impliquera également l'identification de méthodes alternatives telles que l'exercice ou la relaxation guidée pour aider à atténuer les symptômes et à instaurer des moyens non addictifs de gérer les réactions de stress aigu qui aident à réduire la tension et à traiter l'anxiété. Une bonne nutrition sera également toujours importante.
Dès que possible, l'équipe commencera à aider la personne à se détacher psychologiquement des drogues de choix pour permettre une réorientation positive vers une vie sans dépendance aux dépresseurs. Grâce aux thérapies de récupération, au soutien des pairs et à l'implication des familles, chaque personne sera aidée à acquérir les connaissances nécessaires pour effectuer les ajustements psychosociaux positifs qui aideront à maintenir leur engagement envers la récupération au-delà du traitement.
